~ Masaru Nervi ♪♫ ~

Jeune homme aux traits asiatique avec les cheveux noirs, courts et rarement peignés, aimant bien la simplicité de laisser libre court à sa tignasse plutôt que de perdre son temps à avoir un style précis. Ses yeux gris détourne bien souvent le regard des autres par cette couleur peu commune. Il a un physique d'athlète, résultats de sa passion qu'est la danse, le poussant toujours à se tenir en excellente forme et développer sa force pour mieux tenir le coup lors des spectacles ou autre moment intense. Toujours souriant, cela lui fait des traits charmant en plus de son teint légèrement foncé grâce à ses origines.

Masaru est un jeune homme enjoué, toujours souriant et prenant au possible la vie du bon côté, du moins c'est ce qu'il laisse paraître car bien souvent derrière ce masque se cache l'anxiété. Celle de l'erreur, de ne pas répondre aux attentes. Il en aura tiré profit même si cela le ronge, développant un goût de la perfection, une persévérance sans limite pour en être le plus près possible. Il ne tolère pas d'être second, d'être dans l'ombre d'un autre, il souhaite faire des performances avec les plus grands artistes et il compte bien atteindre son rêve et ce peu importe ce qu'il faudra.
Masaru a un caractère assez explosif par moment et déteste passer par quatre chemins pour indiquer lorsque quelque chose ne lui plait pas ou dire ce qu'il pense de vous, bon ou mauvais. Si vous le voyez fermer les yeux durant une conversation et prendre un grand respire, c'est signe qu'il est temps de changer de sujet...

Une véritable boule d'énergie sommeil en lui, capable du meilleur comme du pire. Don de guérison qui a pour envers de la médaille la destruction, il peut vous guérir de votre mal le plus atroce et le dissiper dans le néant ou vous infliger la plus insupportable souffrance. Bien sûr, plus c'est grave, plus il lui faut des forces, risquant la perte de conscience ou pire le coma le temps que son énergie vitale reprenne un niveau plus équilibré. Essayant continuellement d'offrir ce don pour aider, refoulant ses envies destructrices lorsqu'il est de mauvaise humeur mais il se doute bien qu'un jour la colère gagnera sur la raison...

Cette souffrance, cette agression du système humain, il la soulage, vous ne sentirez qu'une douce chaleur traverser votre coeur tandis que le mal deviendra un moment oublié.... Mais ne reçois pas qui veut, il est sélectif et dans la grande majorité des cas, vous ne comprendrez pas pourquoi votre douleur n'est plus là. Il aime aider mais ne veut pas le crier sur tout les toits, il ne veut pas en faire un métier... un Don n'est pas fait pour devenir un revenu. Seule certitude, si sa première impression sur vous est mauvaise, soyez assuré qu'il va vous ignorer plutôt que vous aider.

Capacité qu'il essai continuellement de parfaire, désireux de faire encore plus de bien autour de lui, Masaru en est le principal bénéficiaire et cobaye, la maîtrise n'était pas parfaite mais quand même très fiable se trouve à être un véritable atout pour un danseur, car rare sont ceux qui arrive à rester sans douleur ou courbature après entraînement et séance de danse intensive...

La danse, sa passion, sa vie. Rarement il ne marche dans la rue, mais laisse aller son corps aux rythmes qu'il a dans la tête, bougeant sans gêne en se laissant guider par ses pas de danse qui ont bien souvent aucun style précis dans ses moments là. Tout autre chose lorsqu'il se donne en spectacle, offrant une prestation où la précision de chaque pas de la chorégraphie est strictement suivi à la lettre au tempo près. Depuis qu'il est jeune, il a pratiqué la danse de rue pour faire son chemin et s'offrir son indépendance. Provocant l'attroupement des foules sur la rue pour former un grand cercle où il était le point de mire, son chapeau à l'envers non loin de lui tandis qu'il allumait la chaine stéréo portable pour mettre l'ambiance et danser pour le plaisir des yeux de ces spectateurs. Chaque fois il se sentait vivre, sans limite ni contrainte... il était lui.

Il vient d'une famille aisée, sa mère qui est de bonne famille italienne, son père est un homme d'affaire japonais qui a rencontré la femme de sa vie lors d'un voyage en Italie et n'est jamais reparti pour son pays... Masaru est le fruit de cet amour qui dure encore, né à Sirucusa dans le sud du pays. Il aurait pu avoir tout ce qu'il voulait dans la vie simplement en le demandant mais dès le début de l'adolescence il avait montré un orgueil féroce quant aux mérite de tout gain. Refusant les sommes d'argent de son père, il préférait le travailler avec acharnement à la sueur de son front. Déjà enfant il réagissait très bien à la moindre musique, s'endormant dès que son esprit percevait le bruit de fond musical. Plus les années avançaient et plus il laissait parler son corps, bercé par les vibrations... se donnant à qui le voulait en spectacle pour son propre plaisir, sa fierté et son amour de la danse.
Vers la fin de son adolescence, il choisit de quitter la maison pour ne pas avoir à subir les obligations de son père qui désirait que son fils unique prenne le flambeau de la prolifique compagnie qu'il avait bâti de ses mains. Ce jour là, il avait profondément blessé son père, prenant ce refus pour un rejet de la famille et de ses valeurs. Sa mère, elle, le comprenait... l'ayant bien vu grandir avec cet orgueil, cette fierté et voyait tout le talent en lui, raison pour laquelle le jour de son départ elle lui avait offert une somme importante dans une enveloppe scellée qu'elle cacha dans son sac. Sur le papier, trois mots y étaient inscrit "Vis tes Rêves".
Un dernier baiser à sa chère mère, une poignée de main à son père et il partait bâtir son avenir avec son talent. Trouvant ici et là des boulots de danseurs figurants pour des artistes plus ou moins connus, continuant de danser dans la rue pour accumuler l'argent nécessaire à subvenir à ses besoins. Durant tout ce temps, il avait entendu parler d'une ville : Viastella, véritable cité des arts qui permet à quiconque veut en faire son métier d'y avoir sa chance de faire sa place. Il travailla alors de plus en plus fort, dansant encore et encore en poussant ses limites au possible avec espoir de se payer le voyage jusque-là.
Une journée comme une autre, il décida de faire le tri dans ses bagages, éliminant ce qui était rendu inutile, c'est là qu'il trouva l'enveloppe de sa mère et l'ouvrit pour y découvrir avec surprise une somme suffisante pour non seulement s'y rendre mais s'y installer. "Merci mère..."