Mathéo Sorel Persuasion
Messages : 55 Date de naissance : 28/06/1992 Age : 31 Localisation : Au même endroit que son violoncelle Emploi/loisirs : Violoncelliste Humeur : Perplexe
| Sujet: Mathéo Sorel - Vil, manipulateur, mais tellement craquant ! Sam 12 Jan - 18:00 | |
| Mathéo Sorel Identité | Date de naissance : 28 juin 1992 Lieu de naissance : Paris Sexualité : Hétéro Qualités : Charmant, craquant, déterminé, intelligent, rieur Défauts : Vil, manipulateur, menteur, hypocrite, calculateur
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Mathéo fait parti des gens qu’on oublie difficilement, et qu’on ne confond jamais avec un autre ! Ce n’est pas qu’il soit d’une beauté éblouissante, mais plutôt que tout chez lui semble extraordinaire. D’abord, la forme de son visage, fin sans pour autant être efféminé, puis ses lèvres, à la fois charnues et tendrement colorées, mais là encore, rien de féminin ! Son nez, légèrement retroussé, et de ce fait relativement rond, contraste avec la rigidité de ses traits, qui lui donnerait un air presque dur si ses yeux n’étaient pas si captivants. D’un bleu sombre presque gris, on peut y lire une grande intelligence et une malice presque malsaine. Mais peu de gens retiennent ce détail… Enfin, la plupart préfèrent garder lui l’image de garçon volontaire que souligne sa chevelure brune et bouclée. D’ailleurs, comment oublier la mèche argentée qui occupe sa tempe droite ! Quand on lui demande d’où elle vient, Mathéo répond qu’il est né avec. Et pourtant, on ne l’aperçoit sur aucune photo avant sa 4ème… Mathéo aime le sport, on pourrait même dire qu’il y excelle. Il est donc doté d’une fine musculature harmonieuse qui rend jaloux beaucoup de monde… Son style vestimentaire est simple, mais toujours de bon gout. Chemise ou polo bien taillés, bleu, blanc, gris, uni ou raillé. Pull col en V, pantalon beige gris, ou jean, une paire de vans ou de converses. Mais il sors aussi facilement costume et cravate de son placard dès que l’occasion le permet.
Mathéo est avant tout manipulateur, et de ce fait, menteur et hypocrite. S’il semble toujours souriant, son cœur crie souvent le contraire. Il semble bon ami et joyeux, et peu sont les gens qui voient autre chose dans son caractère… Si vous demandez ses camarades de le décrire, ils vous le dépeindront rieur et sérieux, et ses ex petites amies vous dresserons le portrait d’un jeune homme câlin et très attentionné, mais il les a toutes quittées peu de temps après avoir obtenu quelque chose… l’enregistrement d’un album, un violoncelle à pris réduit… Mais quand il découvre un véritable ami, il devient sincère et fidèle. Et qui sait ce qui se passera s’il tombait à nouveaux amoureux…
Mathéo sait se montrer très persuasif... Mais peut-on vraiment appeler ça un don ? Quoi que... certaines de ses « victimes » assurent avoir vu sa mèche argentée devenir soudainement lisse...
Ah, les arts pratiqués… A vrai dire il n’y en a, et il n’y en a jamais eu qu’un seul. La Musique. Depuis toujours, Mathéo a été fasciné par tout ce qui pouvait passer dans ses oreilles. Et puis un jour, au hasard d’une journée porte ouverte banale d’une école de musique banale dans un quartier banal, il est entré dans sa vie. Le violoncelle. L’instrument d’une existence. Mathéo avait à lors tout juste 5 ans. Il était plus petit que l’objet de bois vernis tout de courbes et de volutes, mais il n’avait pu en détacher son regard. Il avait aussi découvert ce jour là celui qui allait devenir son mentor, mais peu lui importait à ce moment. Il avait eu une illumination. Quand il serait grand, il jouerait du grand violon. Alors avec la détermination qui était déjà sienne à cet âge là, il avait suivi avec assiduité ses cours de solfège, et enfin, il avait eu son premier violoncelle. A l’adolescence, il avait commencé à composer. Puis à chanter. Il s’est même essayé à l’écriture, mais il n’était pas fait pour ça. Il avait alors pris l’habitude de mettre en musique les poèmes qui le touchaient. Dualité et pureté du mélange violoncelle-voix. Douceur, profondeur et puissance. A l’école d’art de Viastella, il étudia la musique auprès de Keiji Seto, bien entendu, mais aussi le chant, et tenta même un semestre en écriture, mais cet essai fût peu fructueux, aussi renonça-t-il à écrire ses textes…
Velours rouge, lumière autour du miroir de la coiffeuse. Une loge tout droit sortie de décors de film américain. Mathéo sourit à son reflet dans la glace. Aller, plus qu’un dernier show, et il rentrait à la maison ! Enfin, la maison… Voilà bien longtemps qu’il n’y a avait pas mis les pieds. Depuis le jour où il avait décidé d’aller à Viastella, il y avait maintenant 6 ans.
Le prospectus de l’école était bien en évidence sur la table de la cuisine depuis le début de la journée. Elisabeth avait eu le temps de le parcourir plus d’une fois avant que son fils ne rentre du lycée ce jour là. Il allait filer vers sa chambre comme à son accoutumée quand elle le héla.
-Tu comptes m’expliquer ce que c’est, l’école d’art de Viastella ?
Le jeune homme avait planté ses yeux bleus dans ceux de sa mère, et lui avait parlé doucement. Il lui avait expliqué sa passion, sa volonté de devenir encore meilleur. De devenir le meilleur. Et la chance que serait Viastella pour y arriver. La proximité des professionnels, des grands du milieu. Les moyens assemblés dans la ville… Elle avait acquiescé, buvant ses paroles. Quand il avait quitté la pièce, elle s’ébroua légèrement. Quelle bonne idée ! Comment son fils pourrait-il s’épanouir mieux qu’en vivant de ce qu’il aimait par-dessus tout, la Musique ? Et puis, il avait le talent nécessaire pour réussir, il saurait percer ! Alors autant lui en donner les moyens ! Plus tard dans la soirée elle s’interrogea tout de même. Comment avait-elle été aussi vite convaincue du bienfondé de ce projet ? La veille elle pensait encore qu’il voulait terminer ses études, passer son bac, et aller à la fac, ou quelque chose de ce genre. Elle apprenait qu’il voulait tout plaquer pour aller dans une école d’art loin d'elle et elle ne disait rien ? Elle ne posait pas d’objection ? Pas même la moindre question ? Elle avait de plus en plus de mal à lui refuser les choses ces derniers temps… Mais en même temps, dans cette histoire, il avait l’air tellement sûr de lui… Oui, ce devait être une bonne chose… Et plus elle y pensait, moins elle trouvait de fondements à ses doutes. Et c’est ainsi que quelques semaines plus tard il avait quitté le nid familial pour ne plus jamais y remettre les pieds.
Un dernier regard dans le miroir et il se tourna vers son violoncelle. Ah, son violoncelle. L’amour de toute sa vie. Avant d’être le sien, il avait été celui de Pierre Grimbault… Pierre…
-Alors comme ça tu veux apprendre le violoncelle !?
Tels avaient été les premiers mots du premier cours de Mathéo. Il ne pourrait jamais l’oublier, il le savait déjà ! La grande pièce remplie de partitions, avec des photos sur tous les murs. Des violoncellistes connus, des orchestres, des instruments… Dans un coin, la chaine hi-fi, et les tiroirs pleins de CD. Quoi de mieux pour illustrer son cours, lui avait expliqué Pierre en lui faisant visiter son antre. Et au centre, les deux pupitres en bois, les deux fauteuils et, dominant de sa splendeur l’espace entier, le violoncelle du professeur. C’est timidement que Mathéo avait sorti de son étui l’instrument qu’on lui avait prêté. D’une taille adaptée aux 6 ans de son amoureux, il était en bois clair et avait une sonorité ronde et chaude. Pierre montra patiemment à son jeune élève comme s’installer, et fut agréablement surpris d’obtenir au bout d’une heure quelques notes presque justes. Ce petit était doué, se dit le vieux professeur de musique en regardant le bambin courir dans les couloirs avec sa mère, et il est déjà passionné…
Il accorda tendrement l’instrument. Voilà près d’un an qu’il avait terminé ses études à l’école d’art. Sa victoire au Talent Show organisé au sein de l’établissement lui avait permit d’entrer rapidement dans le milieu grâce à un contrat auprès de la maison de disque de la ville. Après ça, tout c’était enchainé. L’enregistrement du disque, les premiers concerts, l’annonce de la tournée… Il n’avait même presque pas eu besoin de convaincre qui que ce soit pour avancer. Pierre aurait été fier de lui… Ne lui avait-il pas juré ce jour là, de percer, de réussir ?
Mathéo se réveilla en sursaut. Il lui fallut quelques instants pour comprendre où il était. Puis la réalité le rattrapa brusquement. L’hospitalisation d’urgence de son professeur et ami, et la longue veille. Il n’avait pas quitté son chevet depuis près de vingt-quatre heures. Lentement, ses yeux se posèrent sur la main qu’il ne lâchait pas, puis remontèrent le long du bras à la peau blafarde, avant de se poser sur la poitrine du vieillard. Le garçon fut saisi d’effroi. Il ne bougeait plus. Il ne semblait plus respirer. Il paraissait mort. Puis ce fut soudain une évidence. Il était mort. Pierre Grimbault l’avait quitté. Son dernier ami l’avait abandonné. Étrangement, il ne ressenti rien. Pas de tristesse, pas de colère, juste un grand vide. Alors doucement, il se leva, sortit de la chambre, referma silencieusement la porte derrière lui. Et ce dernier geste sonnait comme une résolution dans son esprit. Plus jamais il n’aurait d’ami. Il ne voulait plus être faible. Plus risquer de perdre. Et il honorerait la mémoire de Pierre. Il serait le plus grand, le meilleur. Et il utiliserait tous les moyens à sa disposition. Tous. Il était d’ailleurs de plus en plus persuasif c’est dernier temps…
Mathéo passa la veste posée sur le dossier de sa chaise, saisit son instrument, et se dirigea vers la porte de sa loge. Il avait posé une main sur la poignée quand il se ravisa. Retournant à la coiffeuse, il ouvrit son portefeuille. Entre carte de crédit et permis de conduire, il trouva ce qu’il cherchait. Une photo d’une jeune fille. Photo de vacances, sourire rayonnant et bronzage parfait. Tout juste âgée d’une douzaine d’année. Et dessous, griffonné au stylo « Ma Lena, mon amour. Pourquoi ? » Lena… Tout avait changé ce jour là…
« Mathéo ? Ouvre-moi s’il te plait, il faut que je te parle… »
La voix de Luc Sorel était presque tremblante. Hésitante, gênée. Le garçon grogna une vague invitation à pénétrer dans son antre. Ça ne laissait rien présager de bon… D’habitude c’était sa mère qui venait lui parler pour les trucs sans importance…
« Mon grand, il va falloir être fort, commença Luc en s’asseyant sur le lit de son fils. La famille allemande de Lena a appelé. Ils ont eu un accident sur l’autoroute. Quand les secours sont arrivés, il était déjà trop tard… » M. Sorel se tut avec appréhension. Il observa son fils. Le garçon ferma les yeux. Puis il s’effondra. Il se mit à pleurer, à verser toutes les larmes de son corps. Sa Lena, son premier, son unique amour. Ils s’étaient promis de continuer à s’aimer. Même quand elle vivrait en Allemagne. Il serait allé la voir, ils auraient passé leurs vacances ensemble... Pendant plusieurs heures, il ne pu bouger de son lit. Puis enfin, il se leva, et se saisit de son violoncelle. Il joua avec tout son amour, il se réfugia dans la musique. Il ne voyait pas sa mère s’inquiéter. Il s’enfermait dans son art.
Heureusement que Pierre avait-été là à ce moment… Il l’avait aidé à remonter la pente. Une raison de plus pour ne jamais le décevoir… Retournant à la porte, il sortit de la loge et se dirigea vers la scène. C’était une petite salle, une ambiance intime et feutrée comme il les aimait tant. Au programme ce soir, des poèmes de Baudelaire et de Rimbaud mis en musique par ses soins. Et après, il rentrait à Viastella. Il avait un projet à travailler… Une envie de retour aux sources. Se plonger dans la bibliothèque de partitions que lui avait légué Pierre.
Pseudo : Euh, va pour Math ! Mais sinon, Mathéo c'est bien aussi non ? =) Âge : 19 printemps Comment avez-vous découvert le forum ? : Déjà présente sur la version précédente Code du règlement : Un petit mot ? : Et voilà, le don de Sofia m'a rattrapée IRL !
Dernière édition par Mathéo Sorel le Sam 16 Mar - 19:54, édité 4 fois | |
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Hayden McCain Mémoire musicale
Messages : 41 Date de naissance : 10/02/1991 Age : 33 Localisation : Un petit appart' au centre Emploi/loisirs : Assistante de com de Jet Greyfield Humeur : Tranquille
| Sujet: Re: Mathéo Sorel - Vil, manipulateur, mais tellement craquant ! Dim 13 Jan - 12:09 | |
| Rebienvenue, petit manipulateur !
Ta fiche est bonne à être validée, pour moi. Par contre, petite remarque pour que tu y fasses attention à l'avenir :
"il sortit", "il se saisit"... Tu oublies souvent le T à la fin du verbe ! Je t'ai corrigé ça là où je l'ai repéré dans la fiche, il en reste peut-être. C'est au passé composé que le "i" reste nu : "il est sorti", "il s'est saisi"... | |
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